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droits de l'homme - Page 8

  • «Il est temps de passer aux actes pour soutenir le peuple ouïghour»

    Depuis des années, le monde assiste à un crime contre l’humanité. Depuis des années, le régime chinois enferme dans des camps de concentration des millions d’êtres humains, juste parce qu’ils sont nés Ouïghours. Et depuis des années, la communauté internationale laisse faire. Les grands silences permettent les grands crimes et il est temps de briser le silence assourdissant qui entoure l’oppression du peuple ouïghour.

    Une abolition forcée de soi

    Stérilisations systématiques, avortements forcés, enfants éloignés des parents, récalcitrants condamnés à mort, femmes obligées de partager (littéralement) leur lit avec les émissaires du Parti Communiste Chinois, viols massifs : depuis la fin de 2016, la « région autonome du Xinjiang » est devenue l’autre nom de la négation de l’humanité de l’homme. Les raisons des déportations laissent percevoir la nature du système répressif mis en place sous l’autorité du Président Xi Jinping, l’homme qui exhorta ses cadres à être « sans pitié » avec les Ouïghours. Tu ne bois pas d’alcool ? Tu vas en camp. Tu envoies des vœux pour l’Aid ? Tu vas en camp. Tu lis le Coran ? Tu vas en camp. Tu téléphones à ta famille à l’étranger ? Tu vas en camp…

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  • Le directeur de la DDCSPP des Ardennes menace les réfugiés : la suite ( et fin ?)

    Le courrier du directeur départemental de la cohésion sociale et de la protection des populations menaçant les réfugiés de sanctions illégales a suscité de nombreuses réactions. ( voir notre note du 6 avril).

    La section locale  de la Ligue des Droits de l'Homme de Charleville a rapidement réagi par un courrier de sa présidente. En voici le texte :

    ddcspp,ardennes,ldh,réfugiés,droits de l'homme

    Dans sa réponse le directeur départemental reconnait qu'il a du refaire une note afin de modifier les demandes illégales que contenait sa première version. Cette rectification clôt provisoirement cet épisode regrettable, il reste cependant à expliquer comment un tel courrier a pu être rédigé par un haut responsable de la préfecture des Ardennes. Vous trouverez ci-dessous la réponse faite à la présidente de la section LDH de Charleville.

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  • Procès de Julian Assange, l’extradition vers les Etats-Unis violerait gravement les droits de l’Homme

    Le 19 février 2020, la Maison des Lanceurs d’Alerte et seize organisations de France (Ligue des droits de l’Homme, La Quadrature du Net, Syndicat national des journalistes), d’Allemagne (Whistleblower Netzwerk), des Pays-Bas (Liga voor de Rechten van de Mens), d’Espagne (Xnet, Fondation Baltasar Garzón), de Suisse (Ligue suisse des droits de l’Homme, Adetra, Solidarité Bosnie, Cetim), de Belgique (Ligue des droits humains), d’Europe (Association européenne pour la défense des droits de l’Homme, EuroMed Droits) et du monde (Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme, The Signals Network) ont saisi la commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatović, du cas de Julian Paul Assange, fondateur de Wikileaks.

    Dans ce mémo, les signataires demandent à la commissaire d’intervenir en faveur de la libération immédiate de Julian Assange et à l’abandon des charges pesant sur ce dernier.

    En 2012, Julian Assange s’est réfugié dans l’ambassade d’Équateur à Londres pour échapper à une extradition vers la Suède, pays dans lequel il aurait été exposé à un renvoi vers les États-Unis. Il y a séjourné près de sept années dans des conditions qualifiées de « détention arbitraire » par le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire. Le 11 avril 2019, suite au retrait par l’Équateur de son droit d’asile, la police britannique a procédé à l’arrestation du fondateur de Wikileaks au prétexte que ce dernier avait violé les termes de sa libération conditionnelle. Celui-ci a été immédiatement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Belmarsh où il séjourne jusqu’à ce jour.

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  • Rallye Dakar en Arabie Saoudite : la course ne doit pas occulter la situation désastreuse des droits humains dans le pays

    Communiqué commun

    Paris, le 3 janvier 2020. Alors que le prochain rallye Dakar se déroulera du 5 au 17 janvier en Arabie Saoudite, la FIDH et ses trois organisations membres dans le Golfe, en Arabie Saoudite et en France – le Gulf Center for Human Rights (GCHR), ALQST et la Ligue des droits de l’Homme (LDH), craignent que la médiatisation de cet événement ne soit utilisée pour dissimuler le bilan des droits humains calamiteux du pays. Elles appellent les organisateurs du Rallye et les concurrents à évoquer publiquement cette situation et à faire pression sur les autorités saoudiennes pour qu’elles libèrent et abandonnent les poursuites contre les défenseur.e.s des droits humains dans le pays.

    Ces dernières années, en complément de son programme de réformes économiques et de modernisation du pays « vision 2030 », l’Arabie Saoudite n’a pas ménagé les campagnes de communication de grande ampleur et les efforts afin d’améliorer son image, largement ternie par son engagement au Yémen et la répression féroce qui s’abat sur toutes les formes de dissidences dans le pays.

    Elle s’est notamment lancée dans une vaste campagne d’achats et de financements d’événements culturelsimages?q=tbn:ANd9GcQDQYh8WUKTPfNC9hF5sz6ofJbTcftFcG8F3Cn_CJJYK3xFYAedFQ&s et sportifs. Depuis le meurtre du journaliste et dissident Jamal Khashoggi, cette tendance s’est accélérée. La France, partenaire stratégique, diplomatique et militaire, fait figure de cible de choix dans cette stratégie d’achats d’événements et de mise en place de partenariats.

    Ces moyens considérables déployés par le régime saoudien ne doivent pas faire oublier la désastreuse situation des droits humains dans le pays, qui doit être rappelée à l’occasion du Rallye Dakar.

    Le royaume continue d’appliquer largement la peine capitale (plus de 180 exécutions en 2019 ; 150 en 2018). Le 23 avril 2019, soit deux jours avant la conférence de presse organisée à Al-Qiddiya pour annoncer le programme du rallye Dakar, 37 détenus étaient exécutés, dont des personnes mineures lors de leurs arrestations. Les méthodes d’exécution sont particulièrement brutales : décapitation, lapidation en cas d’adultère.

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  • Pétition : Liberté pour Julian Assange !

    Le sort de Julian Assange dépend de toutes et tous. Le monde de la culture et les citoyens de France répondent à l’appel de Julian.

    Aujourd’hui, à Londres, Julian Assange est enfermé depuis sept mois dans l’isolement le plus cruel, sous médicaments, à Belmarsh, une prison de haute sécurité créée en 2001 pour enfermer les plus dangereux terroristes.

    Parce que les juges lui refusent ses droits les plus élémentaires, Julian Assange est mis au secret, dans des conditions inhumaines, oublié des grands médias, presque sans contact avec ses avocats, sans outils pour pouvoir préparer sa défense. Il ne peut sortir de sa cellule qu’une demi-heure par jour.

    Selon Nils Melzer, rapporteur spécial à l’ONU, il y est « soumis à une torture psychologique aux lourdes conséquences physiques, qui met sa vie en danger immédiat ».

    Auparavant, Julian Assange a vécu six ans dans une pièce de l’ambassade d’Équateur à Londres, un refuge dérisoire d’où il pouvait encore au moins faire dignement face aux campagnes de calomnies orchestrées contre lui. Cela fait donc plus de sept ans qu’il est privé de liberté.

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  • Le directeur de Human Rights Watch pour Israël et la Palestine expulsé

    Publié le 12.11.2019 par Amnesty International.

    L’expulsion d’Omar Shakir, directeur de Human Rights Watch, a été confirmée par la Cour suprême israélienne. Une décision révélatrice de la politique hostile aux droits humains menée par Israël.

    Le 5 novembre 2019 la Cour suprême israélienne a confirmé l'expulsion d'Omar Shakir, directeur de Human Rights pour Israël et la Palestine. Il s’agit d’une nouvelle illustration du rôle important joué par cette institution dans la politique hostile aux droits humains du pays. Avec cette décision, la Cour fait clairement savoir que quiconque ose dénoncer les violations des droits humains commises par les autorités israéliennes est considéré comme un ennemi de l'État.

    Les défenseurs des droits humains jouent un rôle essentiel en révélant les actes répréhensibles du gouvernement et en favorisant le débat public. L'arrêt du 5 novembre 2019 est une décision lâche qui confirme la volonté répressive d'Israël de réduire à tout prix au silence les organisations de défense des droits humains.

    Une organisation de défense des droits humains qui appelle au boycott ou réclame simplement que les entreprises respectent le droit international ne fait qu'utiliser des formes d'expression pacifiques, qui devraient être protégées par les tribunaux.

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  • Les droits de l’Homme, c’est pour quand ?

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    Dessin de Vadot (Belgique) pour Cartooning for peace